vendredi 31 décembre 2010

Tu vois je n'ai pas oublié de Hervé Hamon & Parick RotmanSeuil / Fayard - 1990 - témoignages d'Yves Montand à propos de compagonnage avec le PCF
… A l'époque, (1933) le parti est enfermé - ou plutôt s'est enfermé lui-même - dans un ghetto. Il prône une ligne ultra-sectaire imposée par l'Internationale dont il est membre; son credo se résume en deux mots d'ordre: "défense de la patrie socialiste", c'est à dire soutien aveugle à l'Union soviétique, et, en France, application de la tactique " classes contre classes". Cette dernière orientation équivaut à considérer qu'en dehors des communistes tous les partis se valent, et qu'il n'y a pas lieu, notamment, de rechercher l'unité d'action avec les socialistes. Ainsi, lors des élections, le PCF refuse-t-il de se désister pour les candidats "sociaux-fascistes" et permet ainsi la victoire de la droite... cette politique facilita, en Allemane, l'ascension d'Adolf Hitler … Les options ultérieures de politique internationale soviétique feront qu'en juillet 1934 les socialistes et communistes français signeront un pacte d'unité d'action, le Front populaire est en marche… L'exécution, aux USA, des Rosenberg, en 1953, soupçonnés d'espionnage au profit de l'URSS, suscite une sincère indignation dont le caractère unilatéral n'apparaîtra que bien plus tard. L'avant veille de la mort des accusés, des milliers d'ouvriers du bâtiment ont défilé à Berlin-Est pour réclamer des augmentations de salaire et bientôt des élections libres. Les chars soviétiques interviennent et tirent dans la foule, faisant plus de cent victimes. L'Humanité reprend la thèse du putsch fasciste fomenté par d'anciens nazis. Aucun Compagnon de route, pas plus Montand qu'un autre, ne proteste contre cette répression. Bien plus, Simone Signoret exprimera le sentiment d'avoir été manipulée dans la défense des Rosenberg, quelle qu'ait pu être la justesse de la cause: "Pendant que je me battais avec la terre entière à propos des Rosenberg, il y ait en URSS des tas et des tas de Rosenberg. Et ceux qui, ici, orchestraient le manège antiaméricain savaient très bien ce qui se passait en Russie soviétique". Montant: "Nous étions cons et dangereux". A cette époque si le parti demandait de se renseigner sur les techniques de fabrication de certaines pièces, on se faisait un devoir de fournir l'information. Moi, je l'aurai fait, pour le bonheur de la classe ouvrière, de l'humanité". L'horreur que suscitait cette exécution permettait d'occulter les crimes commis de l'autre côté du rideau de fer. Les Rosenberg, coupables ou innocents, nul ne saurait aujourd'hui trancher1. Mais pour beaucoup, l'identification à ce couple martyr aurait été moins entière s'ils avaient su que d'autres se balançaient au bout d'une corde après avoir reconnus des crimes imaginaires. Aux USA, les Rosenberg furent les seuls condamnés à mort de la chasse aux sorcières. Sur l'autre plateau de l'impossible balance, les victimes se comptèrent par millions. Et pour elle, le plus souvent, il n'y eut pas de procès. (France Inter -Janvier 2003 - 2000 d'Histoire - Patrice Gelinet : on sait aujourd'hui que Julius Rosenberg était coupable. Qu'il avait fourni au soviétiques les secrets américains)
…1963, Georges Semprun: Les premiers mois de sa relation avec Montand sont dévorés par les démêlés idéologiques qui l'oppose à la direction du PCI (Parti communiste espagnol dont il sera exclu en 1962).
Avec son ami Claudin, il critique la cécité de ses camarades qui se refusent à admettre que, fût-ce sous Franco, l'Espagne change et se modernise. La Costa Brava se bétonne, les touristes affluent, les devises rentrent,
l'industrie se développe et le niveau de vie grimpe. Le discours ne saurait rester figé…
… La rentrée 1983, après les vacances d'été, est un vrai festival Montand. " Qu'on s'en gausse, qu'on s'en agace ou qu'on s'en épate, le fait est incontournable: la vedette politique de septembre, ce fut un chanteur-comédien devenu célèbre avec les phrases des autres, mais qui ne passe pas inaperçu quand il se mêle de parler à son propre compte "… Déjà, en pleine chaleur estivale, une tribune dans Libération, co-signée par Montand, Kouchner et Glucksman, avait attiré l'attention. Les auteurs reprochaient au gouvernement français de s'engager à reculons au Tchad, rappelaient que les chars libyens sont soviétiques, et qu'il était nécessaire de répliquer sans délai à l'impérialisme de Kadhafi. La tradition tiers-mondiste et non-interventionniste de la gauche en prenait pour son grade. Peu de temps après cet appel, les paras français gagnaient N'Djamena…"Il parle, note Pierre Billard dans Le Point du 3 octobre 1983, du haut de sa stature d'homme du peuple revenu d'un douloureux périple en terre d'illusion…" L'ancien compagnon de route constate la faillite historique du communisme. L'hégémonie intellectuelle du PCF sur la gauche française pendant presque un demi-siècle s'est dissoute au fil des années soixante-dix… La défense des juifs persécutés en Union soviétique a été longtemps une composante essentielle de son combat anticommuniste ( une émouvante réunion, à ce propos, l'a entraîné à Oslo avec Elie Wiesel ). En juin 1986, donc, il retrouve Israël après vingt-sept ans, rencontre le dissident Anatoli Chtcharanski, qu'il a contribué à faire sortir d'URSS (l'intéressé en avait d'ailleurs été surpris: il en était resté, lui, au Montand qu'il avait vu chanter à Moscou en 1956 ).

… Le Parti socialiste italien est alors un cas à part en Europe: il est la formation membre de la 2e Internationale à avoir refusé de pratiquer l' "Union sacrée", luttant jusqu'au bout contre la guerre. Plusieurs fois ses dirigeants furent emprisonnés parce qu'ils prônaient la non-intervention. Au lendemain du carnage, dans un pays dévasté par la guerre, les socialistes italiens hésitent entre deux attitudes: la voie traditionnelle, réformiste et légaliste, et l'autre, révolutionnaire, fortement inspirée de l'exemple soviétique que beaucoup rêvent d'imiter. Dans son immense majorité, le parti retient la deuxième option et se révèle, à son congrès de Bologne, le 5 octobre 1919, "maximaliste". Les deux textes en présence - le plus radical emporte les trois-quarts des suffrages - affirme de la même manière l'imminence de la révolution, récusent la collaboration avec le "pouvoir bourgeois" et préconisent le passage à la "dictature du prolétariat". Les congressistes expriment leur soutien à la révolution russe et votent par acclamation l'adhésion à la 3e Internationale qui vient de fonder à Moscou. … La subversion gronde en Allemagne, la Hongrie se dote de conseils ouvriers, l'Armée rouge avance sur Varsovie. Le vent d'est qui balaie l'Europe pousse ses rafales jusqu'à la péninsule… ARTE août 2000 - La foi du siècle - Patrick Rotman-Patrick Barberis - " A la fin des années 20, la révolution a échoué
en Allemagne, en Hongrie, en Italie, en Chine "

1 - hiver 2002/2003 -France Inter - 2000 ans d'histoire:
… La culpabilité de Julius Rosenberg est aujourd'hui établie…
ARTE août 2000 - La foi du siècle - Patrick Rotman-Patrick Barberis -
" A la fin des années 20, la révolution a échoué en Allemagne, en Hongrie, en Italie, en Chine " ...
Pierre Daix : ... " J'ai le goût méridional pour la parole,
je suis sur mes gardesdevant qui en profite.
Je me ressaisis face à l'éloquence "…

P 113 à 203 …Il restait certainement, au moment des élections, en mars 1978, chez les plus de 35 ans, le souvenir du comportement du Front républicain de 1956-57 1 qui renia tous ses engagements pris devant l'électeur, en lançant, sans désapprobation patente du PCF, le contingent dans la guerre d'Algérie… C'étaient des socialistes qui avaient pris la responsabilité politique de l'emploi de la torture… C'était Staline qui songeait à se débarrasser des anciens de la guerre d'Espagne, comme des résistants " de l'intérieur ", ou des camps nazis, à la façon dont il avait liquidé les vieux bolcheviks. Combien d'anciens d'Espagne, d'anciens déportés ont été embrigadés après 1945 à l'Est dans les services spéciaux de Staline, persuadés de poursuivre leur guerre contre le fascine alors qu'on les lançaient dans les besognes inavouables contre leur peuple, avant de devoir broyer leurs propres camarades d'Espagne et des camps, pour finir avec eux dans le moulin des aveux ignominieux ? …Cela me valut d'être mêlé à la plupart des problèmes surgis entre le Parti et ses médecins. De l'interdiction pour un militant de se faire psychanalyser, ou pour un communiste d'être psychanalyste, qui fût un débat des années 1947-1949, à la condamnation du contrôle des naissances au temps du rapport Khrouchtchev en 1956, en passant par l'affaire des blouses blanches… Cela m'a valu en politique d'échapper à l'illusion que la libération des peuples coloniaux nous produirait des modèles de liberté ou de socialisme. Ma première rencontre avec des étudiants vietnamiens s'est produite en 1941. J'étais chargé de leur demander de participer à la lutte armée que nous commencions d'organiser. La réponse fut simple : Vous représentez pour nous ce que les Allemands représentent pour vous. Vous êtes notre occupant… Il ne leur paraissait pas que quelqu'un, appartenant à la puissance coloniale, même communiste, fût le mieux placé pour apprécier leurs problèmes… La fin n'est jamais identifiable au moyens, ni à ce que l'on peut appréhender du Parti. Le Parti est toujours au-delà. Il a toujours raison et, même s'il est vérifié qu'il s'est trompé, ce sera toujours une erreur circonscrite, une erreur qui n'entache pas le Parti. Elle ne peut rien changer à la fin, à la perspective générale. Au contraire même, plus le divorce est flagrant entre la fin et la réalité, entre le socialisme et le Goulag, plus il faut faire confiance au Parti, à Staline, qui est bien le seul à pouvoir combler ce gouffre. J'écris ces lignes alors que les journaux du PCF sont pleins d'attaques contre deux jeunes gens qui viennent de raconter les deux années qu'ils ont passées en Urss entre 1972 et 1974 ( Rue du prolétaire rouge ) … Et voilà qu'ils découvrent que toutes les turpitudes que l'Humanité définit chaque matin comme spécifiques du capitalisme se retrouvent là-bas, aggravées par la coercition, les blocages bureaucratique… La démocratie qu'on croit plus équitable parce que directe, devient nécessairement une démocratie émotionnelle. La volonté générale d'une assemblée débouche obligatoirement sur la violence faite à tous ceux qui, par leur existence, montrent que cette volonté n'est pas générale. Le terrorisme froid ou chaud n'est pas loin. Ajoutons que la manipulation des assemblées par les spécialistes est des plus aisée qui soit… Les intellectuels de ma génération, formés par la Résistance, ont cru que la vérité était dans un seul camp, le leur. Que leur responsabilité était de la faire prévaloir… J'étais du camp de Mauthausen et je ne voulais pas entendre parler du camp de Kolyma. Et trente ans plus tard, je sais que la vérité de Mauthausen ne vaut que par la vérité de Kolyma, que si Mauthausen a vu assassiner des milliers de combattants polonais, Staline en a tué autant à Katyn… Comment nos enfants jugeront-ils le procès de Nuremberg en y entendant les réquisitoires du pays du Goulag … Non, Soljénitsyne ou Sakharov n'ont pas servi l'impérialisme, tandis que ceux qui les dénoncent ainsi servent bel et bien l'impérialisme soviétique… Comment admettre que les accords d'Helsinki puissent fonder la sécurité européenne sur des frontières qui font de quelques-unes des plus vielles nations d'Europe des colonies russes ? … Pour ma génération, le marxisme était la grande promesse… L'histoire allait nous livrer tous ses secrets. Nous en illuminerions notre présent et nous construirions un avenir sans ombres…
C'en serait fini du mal…
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1 - législatives de 1956: PC 25,9%, SFIO-Radicaux & UDSR (Front Républicain: 26,5%),
Républicains Sociaux (ex-RPF), 2,7%, MRP 11,1%, Poujadistes 11,6%, Modérés 15,3%,
Extrême droite 1,2% - 11 Poujadistes seront invalidés anticonstitutionnellement et
remplacés par 5 socialistes, 3 radicaux, 1 MRP, 2 modérés

Soir 3 : Les dossiers de l'histoire - fin 1999 -
années 30 … " Les communistes se voulaient généreux, solidaires, surs de leur destin"… - Allemagne … " L'aveuglement communiste empêche une coalition avec les socialistes qui aurait put enrayer le développement du nazisme " …

EST_OUEST_Une certaine Histoire du monde moderne

" L'hitlérisme ne repoussera pas. Par tempérament, je déteste la politique émotionnelle. J'ai le goût méridional pour la parole, je suis sur mes gardes devant qui en profite. Je me ressaisis face à l'éloquence "…

" Le PCF se comportait comme le pire des jusqu'au-boutistes en matière d'épuration "… " Pourquoi n'ais-je pas écouté un Gide, un Nizan, un Camus ou un Koestler…
Qu'est-ce donc qui protège le communisme de l'expérience "…
Pierre Daix : Ex-intellectuel stalinien du Parti communiste français,
secrétaire de Charles Tillon, intime de Picasso, second d'Aragon,
rédacteur en chef des Lettres françaises, gendre d'Arthur London,
résistant et déporté à Mauthausen.
Il a symbolisé, pour plusieurs générations, l'intellectuel communiste.
Et, au temps de la guerre froide, l'intellectuel stalinien.
Contre David Rousset il défendait dans les Lettres françaises la thèse selon laquelle le Goulag n'existait pas ! Mais, en 1963, c'est lui qui préface l'édition française d'Une journée d'Ivan Denissovitch et c'est le bannissement de Soljenitsyne qui le conduit à quitter le parti communiste en 1974.
Autres extraits: P 28 à 95
…N'était-ce pas un Parlement élu sur le programme du Front populaire
qui avait voté les pleins pouvoirs à Pétain……
Une nation ne choisit pas son passé, ni les siens.
A quarante ans passés, j'ai mesuré ce qu'il y avait d'évasion dans ce terroir
d'idées où j'enfouissais mes espérances. Je devais accepter d'être le camarade des révoltés de Budapest, de l'Octobre polonais, des résistants au regel soviétique.
Je ne changeais pas de camp. Je me réconciliais avec l'adolescent qui, découvrant les premiers récits de l'inhumanité de Dachau vers 1938, s'était juré de ne jamais admettre cette monstruosité. ( * ) … J'ai considéré comme absurde, en 1945, qu'on décrète en bloc les SS hors la loi. Cette décision à l'emporte-pièce ne pouvait que favoriser la protection des responsables, de ceux qui avaient mis la machine en marche. … Or personne, nulle part, chez les alliés, ne comprenait si peu que ce soit aux problèmes des camps…
Je puis témoigner qu'aux jours de la victoire, Mauthausen et ses Kommandos étaient inconnus de tous les responsables.
Des milliers d'hommes, sauvés jusque là, sont morts libérés et non rapatrié.
… Les femmes qui se voyaient vieillies, abîmées, les hommes affaiblis, anxieux…
Comme le mariage interrompu semblait difficile à renouer !
et la vie de famille avec des enfants que l'on ne reconnaissait plus !
et la vie professionnelle, et les études soudain si coupées de ce qui nous passionnaient… C'était là que gisait l'injustice, et le désenchantement nous rejetait du côté des morts… Dans le domaine que je considérais comme le mien, celui de la littérature, du cinéma, de la peinture, c'était ceux qui avaient continué à travailler qui se voyaient justifiés… Sartre n'avait-il pas fait jouer ses pièces à Paris ? L'Etranger de Camus n'avait-il pas été édité légalement en 1943… C'était moi l'étranger ! …Qui pouvait oublier que le peuple Allemand votait à gauche autrefois que social-démocratie et communisme y étaient implantés profondément ?
Et pourtant, n'avait-il pas suivi Hitler jusqu'au bout de la défaite ?
C'est à dire pas seulement sous l'effet de la terreur ?
… Je mis en garde : non, nos camps ne constituaient pas un monde à part.
D'abord, entre un bagne français et un KZ nazi, il n'y a que des nuance
( je pense aux camps du système originel, ceux de l'Allemagne ou d'Autriche.
Les usines de mort de l'Est posent des problèmes différents)…
…Aussi quand le Père Riquet, puis David Rousset, de retour comme moi des KZ,
se sont mis à dénoncer les camps soviétiques, ce ne pouvait être qu'un complot, et le plus dangereux contre le sens même de notre combat… Je me disais : la différence tient à ce que c'est le parti communiste soviétique qui a ouvert les portes du goulag, tandis qu'il a fallut la victoire des alliés
sur Hitler pour fermer nos camps.
Aujourd'hui, je sais que le Goulag n'a jamais été fermé, seulement réduit. Juste de quoi laisser pourrir Kouznetsov, Guinzbourg, Moroz et un ou deux millions, on ne sait à un million près, d'indésirable ( * ) - ( Kouznetsov, intellectuel juif, condamné pour avoir eu l'intention, non mise à exécution, de s'emparer d'un avion - Guinzbpourg, écrivain et contestataire, gérait le fonds de solidarité Soljénitsyne pour les prisonniers politiques - Moroz est simplement coupable d'être un historien ukrainien )…
… Ne pas exclure le stalinisme de l'espace moral, trouver des accommodements avec ses successeurs, appartient exactement à la politique qui fit croire, entre 1936 et 1938 aux " munichois " qu'en se conciliant Hitler on pouvait tailler un petit nid pour la France… quand David Rousset dénonça les camps soviétiques en 1949,
ce n'est certes pas contre moi seul qu'il a eu raison, mais contre le PCF.
Aussi contre Sartre qui jugea inopportune cette dénonciation.
Mais je porte la responsabilité d'avoir, avec d'autres anciens déportés
communistes, poussé à la mobilisation contre son projet de commission d'enquête plutôt que de mettre en pratique notre devise " plus jamais ça ", si bien qu'il reste en France, en Italie, en Espagne, des milliers de vieux militants qui ne croient pas aux crimes de Staline ? … Il n'y avait nulle part de socialisme dans l'horizon d'Ivan Denissovitch. L'Urss n'était pas un pays qui avait cessé sous Staline d'aller vers le socialisme. L'enfant n'était jamais né… Les PC ont été conçus dès l'origine pour manipuler les opinions. La vérité n'y existe que si elle sert le parti…
Après le soulèvement du 17 juin 1953, le quotidien du PC de l'Allemagne de l'Est publia un mot de soutien de Brecht au parti qui venait de faire écraser les
travailleurs désarmés par les tanks de l'occupant soviétique. Il s'agissait de la
formule de politesse isolée d'une longue lettre très critique qui ne sera jamais publiée…
( * ) Inhumanité connue donc à cette époque, mais il y aura néanmoins le pacte gernano-soviétique
l'année suivante…
( * ) Ces chiffres seront très nettement réévalués ultérieurement.